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La Somme en Avignon/Le Mistral à réaction
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21 juillet 2009

Rencontre du Off • Sylvie Baillon • Chès Panses Vertes

Sylvie Baillon nous a reçu après que nous ayons vu «Tarzan in the garden» le mardi 21 juillet à 18h. Elle nous raconte comment le projet a vu le jour. D’habitude en théâtre, on part des textes. Là, Jean (l’auteur) et Jean-Marc (le plasticien) sont partis d’un personnage, ils ont passé du temps ensemble, ils se sont racontés des choses sur ce personnages, des tas d’histoires. Ils savaient qu’il n’y avait qu’un acteur (Éric). Après, Jean a écrit des choses et ils ont fait de l’archéologie dans l’atelier de Jean-Marc, il a construit peu de choses pour le spectacle, le personnage du début, Roger, et la souche, le reste se trouvait déjà dans l’atelier. Quand on travaille la marionnette, on a souvent Pinocchio dans la tête. Est-ce qu’il a réglé des comptes avec Pinocchio ? Effectivement, il est assez malmené. Ensuite Sylvie et Éric expliquent comment les objets ont été fabriqués. Jean-Marc a rencontré la marionnette, il les a fait en mousse, en fil de fer, en latex, masi le latex a très mal vieilli. Au niveau de la fabrication , c’est du bois ou bien ? Sylvestre, ça vient de sylva, la forêt. Pour la tête, il travaille avec des morceaux de bois qu’il cherche et qu’il trouve en forêt de Saint Gobin. Après les bras, les articulations, il les a retravaillé avec des bandes plâtrées, de la résine. Comment il a fait celui dans la poche. Il a mis un personnage en résine, et puis avec un moule en forme de goutte et puis un fil de fer et de la colle. Jean-Marc construit des histoires tout le temps. Il prend des photos de sites connus sur internet et puis il met Sylvestre dedans. Et là, il commence à faire du dessin animé avec Sylvestre. Après quelqu’un a fait la musique, c’est Karine Dumont, et puis Éric a construit la régie lumière. Ça nous a demandé 5 semaines de travail à temps complet. Et puis aussi tous les éclairages dans les petites boites qui n’en avaient pas. À peu près une cinquantaine de batteries qu’il faut charger tous les jours. Ça se joue dans une salle de théâtre classique ? Non, ça se joue toujours dans ces conditions, le dispositif est toujours le même. Je voulais travailler sur les codes de l’expo. Les supports, les néons, … Et puis les codes du jeu. On assiste à la pièce, et on peut visiter l’expo. En tout cas, on y a cru ! Vous allez en voir, vous allez le chercher, le découvrir partout. Et Jean-Marc, il dit qu’il existe puisqu’il est là. C’est un peu comme le Dahut. Les enfants, ils y croient ? Est-ce que des tableaux comme ça, il en a fait d’autres ? On a pas pris tous les trucs de Jean-Marc. Vous êtes là depuis le début ? On est là tout le mois. On vient tous les deux ans, alors il y a des gens qui viennent, qu’on retrouve. Avignon, c’est un concentré paroxistique du théâtre. On vient rencontrer des professionnels, des journalistes, parce que c’est important pour notre métier. Ça fait 6 jours qu’on fait le plein deux fois par jour (52 personnes). J’ai beaucoup aimé. Moi j’ai eu très peur avec la scie. Je me suis demandé pourquoi il chantait comme ça au début, et puis après j’ai compris. Et puis ses yeux qui ressortent quand il parle du Sylvestre. Il est pas beau, mais en même temps, il a une bonne tête.
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La Somme en Avignon/Le Mistral à réaction
  • Un blog pleinement interactif : un lieu de réaction à des spectacles vus par un groupe d'habitants picards en séjour au Festival d'Avignon qui sollicite les artistes concernés, les journalistes, les autres spectateurs.
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