LES FOURBERIES DE SCAPIN
Cour du Barouf :: AIDAS :: 16h
C’est une interpénétration de deux familles. Un fils a épousé une jeune fille sans l’accord de sa mère, et l’autre fils est amoureux d’une gitane mais, lui, sa mère est contre. Au final, suite à diverses interventions de Scapin auprès des deux familles, il s’avère que l’épouse interdite est en fait la promise arrangée. Et la gitane, la fille de l’autre famille, donc une personne respectable. Ça s’arrange bien : la fille d’une famille avec le fils de la deuxième famille et vice versa.
Le baratin de Scapin tient bien le public en haleine. Malgré le fait qu’il est censé être inférieur à ses maîtres, il mène tout le monde par le bout du nez et il arrive toujours à ses fins. Grace à lui, les fils à papa sont libérés de leurs fardeaux.
Le décor est sommaire, juste un rideau rouge au fond. C’est les costumes et les maquillages qui font tout.
J’aime bien Molière, toutes ses poésies, ses pièces de théâtre, j’ai regretté de ne pas avoir eu l’occasion de discuter avec les comédiens à la fin. J’aime les échanges à la fin. Je leur aurais demandé ce qui leur a donné envie d’interpréter une pièce de Molière et combien de temps ils ont mis pour répéter et si les costumes ont été fait pour eux ou empruntés, loués et aussi savoir comment ils font pour les maquillages, car le maquillage reste pendant toute la pièce, même lorsque Scapin est dans le sac.
Valérie, Sylvie et Céline