Le festival a commencé !

Vendredi 20 juillet
13h30, certains quittent le repas en courant pour se rendre au spectacle : Le malade imaginaire.

A 15h00 d'autres se précipitent pour le spectacle de danse : Un point dans l'Azur.

Par-delà beau et laid, j'aime/'jaime pas. Ce n'est pas pour rien que dans le mot festival il y a VALISE, c'est parce qu'il est question de voyage et donc tout à la fois de désirs, d'appels et de sacrifices.
Jusqu'ou suis-je prêt à aller ? C'est la réponse à cette question de manière personnelle, intime, secrète qui est la condition de possiblité pour se mettre à l'oeuvre. Sacrifier un peu de ma santé, de mon confort. Si pour Richard III le calcul se présente sous la forme : "mon royaume pour un cheval !", le calcul pour l'individu dans le champ de la culture se présente sous la forme : "que suis-je prêt à sacrifier pour un spectacle, pour une oeuvre, pour une exposition, pour une lecture?" C'est le même calcul que se pose tout créateur à l'origine de tout oeuvre qui a une valeur.

Peut-être que l'on pourrait proposer un "modèle" pour "entrer" dans le festival, en trois moments :
- Un premier spectacle
- Une construction du groupe (atelier et choix des spectacles à venir)
- Ebauche d'une critique du premier spectacle que l'on sait devoir confronter lors d'une rencontre avec le metteur en scène (Exigence d'argumentation, mais aussi de délicatesse).

A 17h00 nous rencontrons l'équipe de Richard III

Comments

[lefebvre Isabell]

je me suis demandée présentement pour ce Richard III si le souffle,la voix du comédien émanait de la tête, du ventre ou même précisément pour cette pièce des entrailles de l'interprète.
Cette voix synthétisée qui ne s'est emparée d'ailleurs de tous les acteurs résonnait mal dans mes propres entrailles ( aïe)
Ce son devait être organique et il fut en quelque sorte amputé de son premier corps !

En bref,c'était pour moi une tentative très contemporaine, le fruit d' expérimentations laissées en friche.
Moralité pour moi ( et c'est mon humble avis): du progrès certes mais à condition qu'il sonne vrai!

Isabelle